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     Question : Quel est la différence entre un Mouton et un Lion?

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                        Avant-Propos
          Tout au long de ce texte, trois couleurs seront présente afin d'aider le lecteur a identifier trois états. Le Rouge désigne le Lion, le Vert un Berger et le Bleu un Mouton.

                        Introduction

          Nous voyons souvent les mots « mouton » et « lion » associés, à tort, à la connaissance d'une situation géopolitique pour justifier un mouvement anticonformiste. Très souvent, celui qui parle fort contre le conformiste, est celui qui permet et encourage sa continuité par son influence et son cruel manque de solution. Au lieu de parler d'idées et de solutions, seuls les problèmes sont expliqués de leur point de vue.

           La conséquence d'un problème présenté sans solution est la confirmation et l'acceptation inconsciente que le problème reste irrésolu ; ce mouvement collectif porte le doux nom le moutonnisme. Les actions définissent par elle-même si son propriétaire a agi en tant que mouton ou lion.

     Chapitre 1 : La source du Moutonnisme.

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             Le concept de comportements représenté par un mouton et un lion démontre une différence comportementale face à la difficulté, mais est également très présent pour parler de réactions face à une dictature normalisée. La dictature ne crée pas des lions, mais transforme les lions en mouton. Le mouton est donc celui qui obéit à une dictature appliquée à une population, par peur inconsciente de perdre une stabilité illusoire.

 
               Mais si l'humanité évolue aussi lentement, ce n'est pas à cause des
banquiers, ni à cause de la corruption aux gouvernements, ni même à cause de la censure. Mais parce que l'humanité a peur du changement en lui-même. Cette peur empêche l'humanité de voir au-delà du modèle urbain proposé par la conformité environnante. Cette peur engendre l'affirmation philosophique suivante, qui est la source et le pouvoir de toute forme d'oppression de masse :

   « Nous voulons tous être le premier à être deuxième car personne ne souhaite être le premier à s'exposer au risque. Celui qui sait a donc le devoir d'agir. »

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              L'expression "être un lion" correspond à celui qui agit en premier ; et les moutons les plus «gras» sont les premiers des deuxièmes. La définition logique d'un lion est donc l'affirmation suivante :


                     « Celui qui agit en premier a le courage d'affronter les conséquences de ses actes. »


              Mais un lion ne peut pas changer quoique ce soi s'il n'use pas d'intelligence. Un lion peut donc être totalement inoffensif s'il ne sait pas se nourrir lui-même.

  Chapitre 2 : « Un lion mange ce qu'il veut, et un mouton mange ce qu'on lui donne. »

            Un lion dangereux est une personne qui remet en question tout ce qu'elle croit déjà savoir.


    « Le doute crée la question et les désirs du coeur forment la boussole. »

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           Il y a les plus intelligents qui parlent d'idée et de solution, puis ceux qui les suivent sont ceux qui parlent des évènements et des problèmes, et le reste sont ceux qui parlent des gens. Ceux qui parlent des gens vont inévitablement suivre en mouton ceux qui parlent des problèmes ; et ceux qui parlent des évènements vont inévitablement moutonner ceux qui parlent d'idée et de solution.

                                     Chapitre 3 : Les Bergers

           Le berger est quelqu'un qui dicte aux moutons où aller et quoi manger ; c'est donc un dictateur. Un dictateur dicte sa dictature à un ensemble d'individus.

           Si le dictateur est le premier des deuxièmes, c'est donc un mouton gras. Et pour que ce mouton gras puisse manger plus que les autres, il doit contrôler son environnement pour obtenir ce qu'il veut. Si le berger est un mouton gras, alors quelqu'un d'autre le guide ; un mouton mange ce qu'un lion lui permet de manger. Nous pouvons donc conclure que :
                « Tous les lions et les moutons gras sont des bergers. »

 

                   Chapitre 4 : Le comportement du lion.
 

          Dans les troupes de lion, les femelles sont apparentées entre elles ; elles représentent le troupeau du berger. Les mâles ne sont pas apparentés, désignent la différence des ambitions et idéologies des bergers. Il y a donc naturellement moins de mâles que de femelles.


          Telle une nouvelle idée, les jeunes lions sont chassés par le mâle dominant. Le succès de la chasse de ces jeunes lions est relatif aux nombres rassemblés. Un lion seul a peu de chance de réussite, sauf si le repas de leurs ambitions recherchées est maigre ou facile à atteindre.

                    « Le nombre de lions rassemblés dicte les possibilités de chasse. »

 

           Dans l'ordre naturel des choses, les jeunes lions forment des coalitions afin de s'approprier un territoire en évinçant les mâles résidents et tuent la progéniture de ses prédécesseurs. Les femelles peuvent attaquer les mâles assassins.

 

           Une idéologie qui prend la place d'une autre attire des rivalités idéologiques de toutes sortes. La peur provoque le rejet de l'idée nouvelle. Les lionceaux tués représentent donc les idées s'opposent aux mâles dominants ; et les femelles la réaction de la bergerie.

            Chapitre 5 : Le fonctionnement de la chasse.

          Un lion chasse la nuit ou au lever du soleil ; les lionnes chassent la nuit, à l'aube, ou au crépuscule. Un lion se prépare en secret, attendent des moments préçis pour agir afin d'obtenir sa part du lion. Les moutons travaillent, sans en connaître les conséquences de leurs actions, et lorsqu'il y a un changement quelconque ; un mouton mange là où il est.

 

          Les lions utilisent différentes techniques de chasse en fonction du type de terrain et de la proie ; la transition entre l'état actuel et l'état souhaité est entièrement préméditéeCe qui nous amène au point suivant :
 

               « Un lion taille sa part ; la part du lion. »
 

          Le lion est le premier à agir, et il agit pour récolter en premier les fruits de ses actions, se réservant le rôle qu'il souhaite avoir dans ses propres ambitions afin de les défendre. C'est pourquoi, la part du lion des conséquences de ses actions lui revient.

          Les lionnes chasses, et les lions aident pour les plus grosses proies. La part du lion revient aux défenseurs de la troupe. Les lionnes mangent après les lions, et pour finir ce sont les lionceaux qui mangent en dernier.

          Vous l'aurez probablement déjà compris, ce sont les moutons qui travaillent pour les bergers, et les lions agissent là où leur aide est nécessaire. La stratégie de chasse est élaborée par les lions selon les actions ayant déjà étées commises par les moutons de la bergerie ; la richesse dicte la conquête et le terrain la stratégie. Les lions récoltent la part de lion car ils sont ceux qui ont agi en premier, les moutons profitent en deuxième, et ceux qui ont de nouvelles idées de chasse en profitent en dernier.

                « Un lion n'apprend pas les bonnes manières, parce que c'est un lion. »

         Un lion quoi qu'il fasse reste un lion ; il est prisonnier et esclave de son état de lion. Car tous être humain est esclave de ses désirs, et obéi à ses propres raisonnements. Il est donc le devoir de chaque personne de donner la part du lion de nos erreurs à nos valeurs afin de pouvoir remettre en question ce que l'on croit déjà savoir. Plus les valeurs d'une personne sont aiguisées, plus le lion sera fort, et donc, plus la chasse sera facile et le butin important.

          « La définition de l'environnement aiguise le sens de la volonté ; l'information est la source du pouvoir d'un lion. »

          Le seul moyen de transformer un lion en un mouton est à lui donner une mangeoire en lui promettant qu'elle pourra le nourrir toute sa vie. De cette façon, le lion oublie peu à peu comment chasser et vivre comme un lion, et finira par accepter de travailler pour conserver son droit de manger. Un lion qui désire obtenir des moutons proclamera donc :

           « Du pain, du vin et des jeux ! »

                   Chapitre 6 : Le comportement du mouton.


          « Un mouton a un comportement prévisible, quoi qu'il arrive. Un lion est imprévisible et fait ce qu'il juge bon, peu importe ce qu'on lui dit. »


          « Un mouton va vers d'autres moutons. »


           Un mouton est un animal social, suiveur par nature, docile, avec une bonne mémoire. Il préfère et aime la routine ; l'adaptation au nouveau demande un certain temps. Les moutons se tassent dans les coins pour se protéger.

           Le mouton est donc une personne sociale, aimant parler des gens et des évènements, et nonchalante. Les moutons peuvent croire agir en lion lorsqu'ils s'entassent dans des coins pour se protéger, mais seul le lion est imprévisible. Un mouton a un mode de vie difficile à modifier, car les nouvelles idées font peur ; le lion s'adapte selon le terrain et les ressources.

           « Les moutons qui ont peur vont dans la zone de fuite délimitée par le berger. »

           Le mouton a tendance à aller dans le sens contraire du manipulateur, mais le manipulateur anticipe les mouvements ; un lion sait que sa proie cherchera le sens contraire. Un mouton évite l'obscurité ; et le monde préfère l'information facile à l'information nécessaire.

          « Un berger déplace plus facilement les moutons sur une surface plate ou ascendante; et un mouton résiste à passer d'un type de surface à un autre. »

         Un mouton se sens plus libre lorsqu'il n'y a aucun changement, ou que le changement s'effectue très lentement.

         « Le mouton bruyant attire les lions, et les plus faibles sont dévorés. »

        Les lions choisissent leur proie avec préméditation ; si vous entendez un lion rugir : réagissez !

               Chapitre 7 : Combat de lions


        Les lions se battent avec les pattes, ou lorsqu'ils sont sûrs de ne pas être blessés : avec des morsures plus mortelles. Les coups de patte représentent les actions visibles qu'ils affichent ; la morsure est une vérité mortelle pour une idéologie rivale. Un lion ne s'affichera pas en son nom, mais en ses capacités à donner des coups de patte et de mordre. Le perdent retient l'idéologie du vainqueur.

 

    « Un mouton est effrayé du nouveau ; un lion tapi dans les hautes herbes observe pour apprendre. »
 

           Lorsqu'une idée nouvelle naît, les moutons ont peur et la désapprouvent. Si le lion dominant trouve l'idée menaçante, il réagira, sinon, il observera pour apprendre de son évolution.

                                     Conclusion
 

            « Celui qui pointe un problème est un mouton qui bêle ; celui qui pointe une solution est un lion qui rugit. Celui qui est suivi est un berger qui récolte ; celui qui agit en meute est un lion qui se bat. »

           Le lion a deux étapes à suivre s'il souhaite changer le monde. Il faut premièrement qu'il devienne le changement qu'il veut voir autour de lui en devenant son propre dictateur, pour ensuite passer à l'action ; un acte de charité et d'entraide à la fois.

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