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                  La Folie du Pouvoir.

À propos :

           Peu importe vos croyances ou votre religion, ce manuscrit n'a pas été conçu pour remettre en question la foi, mais afin de renforcir les pas de tout être humain désirant connaître des paroles sages et immuables, auxquelles même le temps ne serait changer. Tous les mots sont précis dans leur définition, je recommande, pour ceux qui doutent de la définition d'un mot, d'ouvrir un dictionnaire afin d'avoir une idée précise de ce qui est écrit.

           Plusieurs citations de personnage célèbre s'y trouvent, mais cela ne veut certainement pas dire que le manuscrit est en accord avec tout ce qu'on dit ces personnages. Si ces citations s'y retrouvent, c'est uniquement pour leur universalité. Pour ceux parmi vous qui connaissez bien ces personnages, vous y trouverez aussi des corrections et des ajouts de ce qui a été dites et donner telle une parole sage. Le plus grand problème de la philosophie était que nous ne pouvions la calculer ; de la vérifier mathématiquement : maintenant, grâce à la théorie « Tout est un arbre », qui joint les mathématiques à la philosophie, cela est possible.

           La philosophie n'est rien d'autre que l'amour de la sagesse. - Cicéron.

          Introduction : La flamme royale.

              Pour comprendre ceux qui dirigent, orientent, ou changent le monde, il faut se poser la bonne question : Qui peut diriger une grosse entreprise, une banque, une variété de média, ou un pays? Ce ne sont pas les diplômes ou l'argent qui place un homme au pouvoir, mais sa folie ; ceux qui dirigent ne peuvent être que des personnes assez folles pour croire y arriver. Les fous n'arrivent pas tous au pouvoir : il faut une obsession et l'humilité nécessaire pour réussir.
 

              Cette volonté de changer le monde est exprimée sous la forme d'une flamme royale, c'est-à-dire un mode de pensée et de raisonnement alimentés par une rage intérieure d'utilitarisme pouvant être individualiste, environnementale et/ou collective, auquel l'individu peut difficilement échapper à l'envie de mener quotidiennement des actions concrètes pour ses ambitions, et ne peut de lui-même, fuir le destin de régner et de laisser sa marque dans l'histoire. Car ceux qui écrivent l'histoire sont ceux dont la rage intérieure est guidée avec patience et préméditation ; tous ceux qui ont changé le monde l'ont fait par obsession, et ont été les premiers à devenir le changement qu'ils voulaient voir autour d'eux.
 

              Ceux qui sont animés par cette flamme ne deviennent pas tous des Napoléon, des Alexandre le grand, ou des Isaac Newton ; tout dépend des raisonnements intérieurs de l'individu. Toute flamme royale possède des piliers moraux, exprimant un angle de vue global. La rage naît de l'incompétence collective environnante à prendre des décisions ridiculement simples aux yeux du penseur, de manière juste et éclairée pour l'ensemble d'un groupe incluant le penseur lui-même. La répétition de la stupidité face à l'évidence aux yeux du penseur peut transformer une flamme en un feu ayant soif de changement, puis un brasier qui transforme tout sur son passage.
 

              On ne devient donc pas roi parce que l'on a une couronne ou parce que l'on a reçu une éducation et beaucoup d'argent, mais à cause de la flamme royale. Un roi sans la flamme royale est un clown dans un palais ; et le palais devient un cirque! Un gouvernement qui n'évolue rien possède à sa tête un roi intérieurement mort. La flamme royale est un signe de la compétence de son porteur, mais sa provenance est généralement cachée par pure stratégie. Leur succès s'est obtenu en traversant les échecs, sans perdre leurs enthousiasmes ; ils se sont relevés en tirant leçon après chaque chute.
 

              Suzy Kassem a dit « Le doute tue plus de rêves que l'échec ne le fera jamais. ». La légitimité d'une flamme royale provient de la confiance du porteur. Les seuls moyens de fuir la flamme royale sont la mort de l'âme et le renouvellement de sa source du brasier. Euripide a dit « Le courage n'est rien sans la réflexion. ». Ce n'est pas le courage qui pousse un roi à avancer ; mais le courage naît pendant ses affrontements intérieurs, et la petite flamme grandit avec ce courage jusqu'à embraser le monde.

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         Chapitre 1 : Un combattant libre pour combattre.

              Bats-toi ! Parce que l'on n'obtient pas quelque chose par mérite, mais par concours de circonstances. Le mérite condamne tout le monde ; et les circonstances offrent toutes les possibilités. Le mérite accuse et blâme que tu n'es pas juste, mais les circonstances nous permettent de devenir la personne que l'on veut être. Si pour toi il y a un manque et un besoin de mérite, alors agi comme si tu l'avais, et un jour, tu n'auras plus besoin de faire semblant. Comprendre sa courte existence permet de comprendre la valeur de la vie, et d'éviter de s'endormir. Et donc, en tout temps : veille ; veille et bats-toi, car seuls les morts ne se battent pas sur un champ de bataille !

              La peur du dialogue et du débat est un danger et une menace à l'amour et l'amitié ; il est un voile devant vos yeux. Derrière ce voile, seulement deux choses peuvent être dissimulées : l'inconnu, ou une vérité que l'on cherche à se cacher. Confrontez toujours ce voile de la peur : ce service à votre volonté vous donnera en retour une meilleure vue pour les yeux du coeur. Il n'y a rien à perdre dans un débat intellectuel, sauf l'hypocrite et le fallacieux. Celui qui n'aime pas les discussions intelligentes et la controverse est stupide : il préfère un mensonge qui rassure à une vérité qui dérange.

              Le bonheur, c'est vouloir ce que l'on obtient ; le succès c'est obtenir ce que l'on veut. Le trésor de tout homme : le succès, les ambitions, et son bonheur. Faites de vos aspirations des ambitions, et le bonheur du succès sera grand. Le premier des premiers qui agit, a un plan détaillé sur ses ambitions ; mais le premier des deuxièmes dépendra toujours des autres, peu importe sa richesse et son pouvoir. Un métier sans surveillance devient un repaire de brigands ; et un trône sans surveillance donne libre entrer aux brigands cherchant à piller et à tuer en toute impunité.
 

              Le plus grand conquérant est celui qui sait vaincre sans bataille. Et il sait, que dans la majorité des cas, un bon jugement ou un bon verdict déplaira à tout le monde, y compris au juge lui-même. N'abandonne jamais une ambition sur la base du temps qu'il faudra pour le réaliser ; le temps passera de toute façon.
 

              Tout être humain est né libre ; la soif de liberté est causée par des voleurs de bonheur et de paix. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, de sa religion, ou de son passé ; la miséricorde et la générosité ont pour ennemie la pensée individuelle aveugle pour un profit personnel. L'homme libre se reconnaît à sa façon de vivre : aucune chaîne et un respect qui renforce la liberté d'autrui. Cicéron a dit « On doit se dévouer à l'intérêt public. ». Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c'est l'oppresseur qui définit la nature de la lutte. L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde. Arthur Schopenhauer a dit « Une compassion sans bornes qui nous unit avec tous les être vivants : voilà le plus solide, le plus sûr garant de la moralité. ». Vaincre la pauvreté, ce n'est pas un geste de charité, mais un acte de justice ; la victoire est entre les mains de ceux qui ont le privilège de savoir et qui agissent par devoir. Seule la lampe allumée mise en valeur permet aux autres de voir l'intérieur d'une pièce.

              Michel Colucci a dit « Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l'appétit. ». Quoi de plus violent, que des riches qui appauvrissent volontairement les populations au point de leur enlever le pain de la bouche des plus démunies ? Lorsqu'une personne, dans le respect complet de la loi, ne peut avoir de pain sans mendier, à obtenir ou refuser des soins, ou à se loger, alors qu'il y a abondance de ces choses : la loi est illégitime, et ses défenseurs participent activement à la violence. La grandeur d'une civilisation se mesure à la valeur accordée à la vie. Le point commun entre l'oppresseur et l'opprimé : tous deux sont dépossédés de leur humanité. Quand les lois sont faites par ceux qui échappent aux lois, elles sont illégitimes. Tout comme l'esclavage et l'apartheid, la pauvreté n'est pas un accident ; elle a été faite par l'homme et peut être supprimée par des actions communes pour l'humanité. Face à une dictature, un individu conscient et debout est plus dangereux que dix mille personnes inconscientes ou dans la peur.

 

              Anatole Maquaire a dit « La planète, c'était un jardin. C'est devenu un magasin. On avait un monde à vivre ; on en a fait un monde à vendre. ». Quand la sottise veut s'accaparer indûment, l'intelligence environnante en paye le prix. Ayez-en horreur ceux qui interdisent de donner aux plus démunies, car ils ont peur d'être surpassés en succès selon leur propre convoitise. Un troupeau qui prospère attire le regard des loups ; et le loup le plus dangereux est celui dans la bergerie. L'envie cherche à s'accaparer du succès de celui qui possède. Le méchant qui méprise par envie la réussite des autres et qui se voit grand verra toujours la gentillesse comme étant une faiblesse, et ses erreurs comme étant le fruit d'autrui, peu importe son degré de sottise.

              Le sage est exigeant avec lui-même ; le sot est exigeant avec les autres. Ceux qui n'ont pas d'ambition de vie seront toujours les premiers, par manque de courage et par leur mort intérieur, à reprocher et à critiquer les rêves et les projets utiles ou d'ambitions d'autrui. Car ceux qui ne se conforment pas à la dépression des âmes environnantes seront toujours écrasés par les sots qui préfèrent la paresse à la vie. L'apartheid était légal, l'holocauste était légal, l'esclavage était légal, et la colonisation était légale ; la légalité est une affaire de pouvoir et non de justice, et la guerre sert uniquement à légitimer la loi. Nul n'est plus désespérément esclave que celui qui croit faussement être libre ; faite vos propres règles : celle du coeur appuyée par la raison, ou soyez l'esclave de quelqu'un autre.

              Karl Marx a dit « Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses. ». Max Planck a dit « Une théorie nouvelle ne triomphe jamais : ce sont ses adversaires qui finissent par mourir. ». Arthur Schopenhauer a dit « Toute vérité [qui dérange] passe par trois étapes : d'abord elle est ridiculisée, ensuite elle est violemment combattue et enfin elle est acceptée comme une évidence. ». Dan Millman a dit « Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien. ». La seule personne qui ne commet jamais d'erreur, c'est celle qui ne fait rien du tout. Et le silence est la réponse d'un lâche face à la protestation légitime. Car celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie intégrante du problème ; on n'est pas moins coupable en ne faisant pas ce que l'on doit faire, qu'en faisant ce qu'on ne doit pas faire. Vivre vaincu et sans mérite, c'est mourir tous les jours ; vivre en vainqueur, c'est agir pour vaincre.

              Pour toute autorité cherchant à emprisonner le coeur de son peuple dans la prison du conformiste : l'école est un cirque, et l'éducation une mauvaise blague à grande échelle. Ces institutions servent à apprendre à devenir dépendant de leur secte : être un ouvrier qui se ferme les yeux sur la réalité de la vie, au profit d'un modèle sociétal idéalisé en faveur d'une très faible minorité. C'est pourquoi, les pauvres se battent pour des miettes sous le regard amusé d'une minorité de riches mondialistes qui censure le savoir : c'est le Colisée moderne à l'échelle mondiale ; que les jeux commencent au profit du bonheur d'une minorité dépourvu de toute moralité ! La violence la plus rependue dans le monde est le maintien de la pauvreté sous le couvert des affaires et du bien de causes communes.

              Citation corrigée d'Arthur Schopenhauer : « [Le calme du silence et la paix intérieure, dans] la solitude [,] offrent à l'homme [ ] un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres ». La fierté de la réussite des sots, c'est d'être conformé à la représentation idéalisée d'un système de vie ; car un sot a besoin que d'autre réfléchisse pour lui-même. Mais la fierté de la réussite des sages résident dans la capacité à vivre librement et indépendant des systèmes sociétaux ; un sage n'a pas besoin que quelqu'un d'autre réfléchisse pour lui-même.
 

              Travailler, manger, dormir, répéter : ceci est un système de vie, mais ce n'est pas la vie. Lorsqu'un système de vie imposé empêche de vivre librement, il est légitime de le contester, et de le rejeter. L'esclavagiste te dira que tu as besoin d'argent pour survivre ; mais l'être aimant te dira qu'il faut de la connaissance pour vivre. Ce n'est pas l'argent qui rend riche, mais la connaissance : celle qui est utilisée à profit. Le profit de la connaissance réside dans l'amour universel partagé. En effet, celui qui connaît son environnement est indépendant ; mais celui qui se repose sur l'argent et qui ne sait pas vivre seul est enchaîné à un système de vie : une fois qu'il n'a plus d'argent, il ira mendier. Et le mendient, c'est quelqu'un qui n'a pas les connaissances pour vivre dans son environnement à l'extérieur d'un système de vie qui est sans pitié avec lui. Pour tout être vivant, quatre droits devraient être défendu avec zèle : la paix, l'amour, la vie, et la liberté.

              Arthur Schopenhauer a dit « Le sommeil est un emprunt fait à la mort pour l'entretien de la vie. ». Le sommeil monophasique est fait pour ceux qui ne savent pas comment emprunter à la mort ; la polyphasie qui permet de dormir moins de cinq heures est pour les économes.

              Philosophie similaire à la pensée Marc Aurèle. Si un dieu te dirait « Demain, tu mourras », tu n'attacherais plus une grande importante à ce que ce soit dans deux jours plutôt que demain, à moins d'être un sot. Qu'est-ce que ce délai? De même, ne crois pas que mourir dans beaucoup d'années, plutôt que demain, soit d'une grande importante. N'agis point comme si tu devais vivre des milliers d'années ; l'inévitable est sur toi suspendu. Tant que tu vis, tant que cela t'est possible : bats-toi, et deviens un homme de bien.

                      Chapitre 2 : Le cœur de l'homme.

              L'humilité est l'épée de la connaissance ; et l'orgueil est le bouclier des sots. Arthur Schopenhauer a dit « Un homme d'esprit, dans la solitude la plus absolue, trouve dans ses propres pensées et dans sa propre fantaisie de quoi se divertir agréablement, tandis que l'être borné aura beau varier sans cesse les fêtes, les spectacles, les promenades et les amusements, il ne parviendra pas à écarter l'ennui qui le torture. ». Lorsqu'une personne ne trouve aucun sens à sa vie, elle cherche la distraction dans les plaisirs éphémères.

              La bouche dit ce dont le coeur est rempli, et les actes en démontrent le sens. Celui qui pose une question est bête quelques minutes ; celui qui n'en pose pas l'est toute sa vie. Regarde l'entourage d'une personne avant de t'y associer. Car qui s'assemble se ressemble ; et si ce n'est pas le cas, cela le deviendra rapidement, et sans prévenir! Le choix des collaborateurs de confiance de longue duré est délimité par notre propre perception du monde ; notre propre comportement ; les sots attirent les sots, et les sages attirent les sages. Michel Colucci a dit « Dans la vie, y a pas de grands, y a pas de petits. La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre. ». L'orgueil, prince de l'ego, est le nombril du monde. Aux yeux du sage, les orgueilleux sont insipides et leurs paroles sont fastidieuses ; aux yeux de l'orgueilleux, la réflexion qui pointe le fruit de sa sottise est une agression au poignard. La vie est une compétition contre soi-même : il vaut mieux connaître peu de chose et les appliquer au quotidien, que d'en connaître beaucoup et de passer par un autre chemin. Celui qui n'agit pas selon les valeurs qu'il reconnaît comme le choix le plus juste, est intérieurement hanté par son passé et écrasé par une dépression silencieuse : les fruits de ses actions sont les premiers à mourir, et les chemins qui mènent au succès sont réprouvés.

 

              J. Eldi a dit « Le manipulateur est un dealer : il vous livre ses doses, vous rend dépendant et s’enrichit en vous méprisant. ». Mais si une personne n'arrive pas à vous manipuler, elle s'efforcera de vous faire porter le chapeau pour chacune de ses erreurs. Cicéron a dit « Rien n'est difficile pour ceux qui s'aiment. ». L'amour, c'est comme un pète : si tu dois trop te forcer, c'est probablement de la merde ; il faut savoir quitter la table quand le respect n'est plus servi. Personne ne dissimule sa haine sans la volonté de jouer un double-jeu. Michel Colucci a dit « Quand

on s'endort avec le cul qui gratte, on se réveille avec les doigts

qui puent. ». Celui qui se plaît dans la malhonnêteté, ne pourra

prendre conscience de son état uniquement dans la honte

et le déshonneur : il n'y a pas d'échappatoire. Fermer les

yeux sur notre état, c'est faire l'autruche face à un lion.

William Sinclair a dit « Garder le silence face à

l'inacceptable, c'est normaliser la bêtise. ».

 

 

 

              Karl Marx a dit « Le changement qui s'opère au cours des périodes historiques est conditionné par le progrès des femmes vers la liberté. ». L'homme s'ennuie rapidement, et son ennui devient rapidement une source de destruction, c'est pourquoi, Dieu créa la femme. C'est la femme qui permet à Dieu d'apprivoiser le coeur d'un homme aveugle, car le mariage est une démonstration physique du sens de la vie. William Claude Dukenfield a dit « Le mariage est une vaste et double aventure dont bien peu ont sondé les profondeurs. ». Le mariage, ce n'est pas une promesse de fidélité ou de perfection, mais l'ajout à chacun d'un trésor qui guide les ambitions du coeur. Les bijoux plaisent aux yeux, et le trésor au coeur. Là où se trouve le trésor d'un homme s'y trouvent aussi ses ambitions et son bonheur. Un bijou peut être vendu au profit de circonstances, mais un trésor n'a pas de prix. L'imperfection est humaine : l'infidélité face à la justice réconciliante mène au remords ; et la fidélité au regret. Avant de s'indigner, il faut être sûr que nos mots apportent une solution ; il vaut mieux se taire lorsque le silence est plus intelligent que ce que l'on pourrait dire.

              Celui qui fait la cour à une femme déjà en couple lui manque de respect et prouve qu'il ne l'aime pas, mais qu'il possède uniquement de l'affection envers ce qu'elle peut lui apporter. Groucho Marx a dit « L'enfer ne contient pas plus de furie qu'un [partenaire de vie] dédaigné. ». On est responsable de nos choix, mais pas des émotions des autres face à la vérité ; et une goutte d'eau qui tombe à la même place fini toujours par faire mal. Winston Churchill a dit « La peur est une réaction. Le courage est une décision. ». Ayez toujours un respect pour vous-même afin d'avoir le courage nécessaire pour vaincre la peur. Michel Colucci a dit « Vous n'êtes pas responsable de la tête que vous avez, mais vous êtes responsable de la gueule que vous faites. ». Dans la vérité, vous n'êtes pas responsable des émotions des autres : uniquement des vôtres. Les excuses cherchent la conformité d'un comportement ; les raisons cherchent le progrès. Ne restez jamais à la table de celui qui ne respect pas votre vie ; la valeur d'une vie est relative à la valeur qu'elle accorde aux autres vies : si vous êtes écrasés, n'accordez aucune importance à ses désirs.

              1 Timothée 6:10 « L'amour de l'argent est une racine de tous les maux. ». Un avare marié, c'est quelqu'un qui n'hésite pas à délaisser les bonheurs du conjoint qui sont coûteux en temps ou en argent, au profit de l'intimité qu'il possède avec le trésor de son coeur : l'argent. La femme bien-aimée de l'avare, c'est l'argent ; sa concubine, c'est son conjoint ; ses dieux : le pouvoir d'achat et le prestige. L'affection occupe ; l'amour préoccupe. Quand on aime, on ne compte pas : le bonheur de l'être aimé est la plus grande des richesses qu'il est possible de posséder. L'amour ne compte pas l'or pour le profit de son détenteur, mais économise et dépense pour le bonheur de l'autre. Par ce fait, je trouve ridicule, dans l'union du mariage, ceux qui recherchent dans l'administration de l'argent, l'égalité ou l'équité des gains ou des dépenses : n'est-ce pas le trésor du coeur qui a le plus de valeur? Aussi, si nous amassons comme un trésor ce que nous trouvons de plus précieux, pourquoi l'argent devrait-elle être exemptée de l'impôt de l'amour? Deux personnes unies par l'amour vivent comme un, et gèrent leurs économies pour deux. Ce qui compte, ce n'est pas le nombre de poches qui gère les gains et les dépenses, ni la séparation de l'argent : mais la richesse de l'amour ; l'argent doit être perçu comme une main qui apporte son aide, et non comme un être vénéré.

              Un inconnu a dit « L'amitié et l'amour fleurissent là où les gens sont honnêtes. ». Confucius a dit « Trois sortes d'amitié sont profitables : l'amitié des honnêtes gens, des gens sincères et des gens avisés. Trois sortes d'amitié sont dommageables : l'amitié des flatteurs, des hypocrites et des discutailleurs. ». L'amour tant la main, et la haine le poing. Si tu souhaites rendre une personne heureuse dans son quotidien, commence par toi ; le bonheur, tout comme le malheur, se propage toujours depuis celui qui possède. Cicéron a dit « On envisage la mort avec sérénité si, au moment de mourir, on peut être fier de sa vie. ». Si tu ne veux pas te battre pour toi-même, fais-le pour la liberté de quelqu'un d'autre. L'amour de son prochain ne priorise pas ce qui est profitable dans le présent ou un avenir proche, mais ce que le prochain emporte à son dernier jour : ses fruits et ses fardeaux ; son vécu. L'amour est une promesse de préoccupation du bien-être et de l'avenir de son prochain. La politesse est un masque servant à cacher la différence, et il est utilisé pour former un moule commun. Elle se contredit en vous-même, comme l'uniforme qui est porté pour aller dans un restaurant chic, et ce qui est porté pour profiter d'une plage : échangez les costumes, et vous serez regardé de tous. La politesse subsiste à cause des imbéciles qui croient que le respect est de se conformer à une culture ou à une tradition. William Sinclair a dit : « C'est le manque de [succès et de dignité] qui t'obligent à retourner auprès de ceux qui ne veulent pas de toi. ». Michel Colucci a dit « Les portes de l'avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser. ». Lorsque le passé t'empêche d'avancer, fait table rase afin d'avoir de la place pour avancer : la fin d'une histoire permet le début d'une nouvelle.

              Euripide a dit « C'est un poids bien lourd, pour un seul coeur, de souffrir pour deux. ». La sensibilité d'une personne est la maison de son génie, et le génie est relatif à l'ordre de l'état émotionnel. Tout homme qui maltraite sa femme maltraite aussi ses enfants, et ce qu'il définit comme fraternité et amour est rempli de perversion. En effet, tout homme qui ne reconnaît pas la valeur de sa femme ne reconnaîtra jamais la valeur de ses enfants. N'ayez donc jamais d'enfant avec celui qui vous marche dessus, car les enfants seront les premiers à goûter le fruit de votre union. Celui qui ne se remet pas en question face à l'être qu'il est sensé aimer, ne se remettra jamais en question en toute circonstance, sauf peut-être, si son univers imaginaire s'écroule sous ses yeux. Il est difficile de différencier l'offre et la valeur réelle devant l'avarice. On trouve grand un être ou une divinité que dans l'unique cas où on est à genoux devant lui.

              William Claude Dukenfield a dit « Souviens-toi qu'un poisson mort peut flotter en suivant le courant, mais seul un poisson vivant peut nager en le remontant. ». Le bon sens : l'adaptation au nouveau, la réadaptation sans cesse sur ce que l'on croit déjà savoir, et agir dans le sens de la vie en elle-même. Le bon sens, ou la mobilité de l'intelligence, est la seule chose dont chacun est persuadé d'avoir : les insensés comme les humbles. L'intelligence ne va pas à celui qui a le plus de connaissance, mais aux humbles de coeur. Ces humbles de coeur sont toujours prêts à remettre en question ce qu'ils croient déjà savoir, en faisant preuve de générosité, de bonté, une saine estime de soi et une maîtrise de soi.

              Cicéron a dit « Plus on est honnête homme, plus on a de peine à soupçonner les autres de ne l'être pas. ». Souvent, celui qui cherche à détruire une union par la ruse, la jalousie, et l'idolâtrie pervertie par de la haine envers soi-même, va médire durant la nuit par le mensonge à son rival et aux amis de la personne qu'il cherche à dominer, conquérir ou détruire, tout en demandant le secret de ce qu'il dit, afin de semer la discorde, la haine ou la peur, sans avoir à rendre de compte par la vérification des faits ou la réflexion logique, avant qu'il ne soit trop tard ; Ne croyez jamais celui qui demande le secret sans fondement légitime, et n'accordez jamais votre confiance aveugle, ni le moindre bénéfice du doute à celui qui a perdu la place que vous avez maintenant ; car vous êtes ennemis et la guerre vous est déclarée à la première médisance de nuit : leur but est que jamais le jour ne se lève sur vous, afin que leur jalousie détruise ce que vous avez ; cette personne vous haït au plus haut point, et vous le cache ! Si le doute vient en vous, vérifiez toujours ce que l'on vous dit, car il est préférable de passer pour naïf quelques minutes, que de l'être au point de tout perdre pour avoir préféré écouter un calomniateur jaloux, cherchant à détruire ce qu'il n'aura jamais : la relation et la proximité avec un être secrètement idolâtré de manière perverse.

              Cicéron a dit « Chacun est tourmenté par sa propre malhonnêteté. ». Personne n'est parfait, personne n'est juste : mais tout le monde souhaite devenir plus grand que lui-même, et peu le cherche avec ardeur et ambition. Le tortionnaire le plus habile pour nous infliger les pires maux, c'est soi-même ; les perfides sournois l'exploitent pour dissimuler leur folie à leurs propres yeux, afin que leur conscience ne les accuse plus du mal qu'ils font, et imputer leurs folies à ceux qui cherchent à se remettre en question face à ces pensées perverses. Le bien ne se marie jamais avec le mal : mais le mal se déguise en bien, tout comme Satan se déguise en ange de lumière.

              Une réputation de péteux provient toujours de l'envie de quelqu'un sans bon sens : soi du réputé, soi d'un calomniateur. L'homme intelligent pense ce qu'il dit, puis dit ce qu'il pense ; l'homme stupide dit ce qu'il pense, puis pense ce qu'il a dit. L'arme la plus puissante est la connaissance ; le partage de l'information pousse la collectivité à l'action. Cicéron a dit « Le visage est l'image de l'âme. ». Lorsque quelqu'un parle, il communique toujours trois choses : ce qu'il veut communiquer, son état intérieur, et les traits mentaux d'origines émotionnelles. Celui qui sait lire les traits d'un visage, reconnaît les menteurs et toute forme d'hypocrisie dès que les lèvres se mettent à bouger ; les traits d'un visage racontent les choix comportementaux du passé de son porteur, et la voix affiche les limites de la réflexion du parleur.

              Carl Gustav Jung a dit « Réfléchir est trop difficile ; C'est pourquoi la plupart se font juges. ». Il y a ceux qui réfléchissent avant de juger, et ceux qui juge sans réfléchir. La droiture et l'intégrité n'apportent pas beaucoup d'amis ; l'hypocrite en a encore moins, voir aucun, mais il croit sincèrement en avoir à perte de vue. Socrates a dit « Ceux qui veulent agir cherchent des opportunités, ceux qui ne veulent pas, cherchent des [excuses]. ». Dans le malheur, les profiteurs et les fallacieux répondent absent lorsqu'ils n'ont rien à y gagner ; mais les amis du sage répondent présent et cherchent à aider leur ami en difficulté. Le discernement du sage intègre trie sans pitié les personnalités auxquelles il ne veut pas s'assembler : son discernement n'apporte pas beaucoup d'amis, mais il apporte les bons. Le pervers révère ce qu'il envie, l'hypocrite le rabaisse, le sage interroge le succès. Accepter un cadeau de l'hypocrite, c'est laisser entrer un cheval de Troie.

              Michel Colucci a dit « Dans un oeuf, y a du blanc et du jaune. Eh bien, plus on mélange, plus il n'y a que du jaune. ». Le bien et le mal ne se mélangent pas : le mal l'emporte toujours. Personne ne va présenter une pièce de théâtre derrière les rideaux ; l'hypocrisie est le propre de la mauvaise foi : la méchanceté déguisée en bienveillance. L'hypocrite est fallacieux envers lui-même, et dit en son coeur : "Je suis un modèle de droiture." . Ainsi, à ses propres yeux, tout malheur qu'il lui arrive dont la source peut être dissimulée dans le mensonge, provient obligatoirement de quelqu'un d'autre. Michel Colucci a dit « Certains ont l'air honnête, mais quand ils te serrent la main, tu as intérêt à recompter tes doigts. ». Le bétail de l'avare, ce sont ceux qui pactisent avec lui ; le bétail d'un hypocrite, ce sont ceux qu'il appelle "ses amis".

              Nous naissons tous multiple, composé de personnalité alternante. L'instinct, c'est la multiplicité dormante en action. La résilience, c'est aborder l'incertitude avec flexibilité. Le moral permet de supporter l'insupportable, et il revient à chacun de pratiquer les pensées qu'il veut voir prédominer dans sa vie.
 

              Michel Colucci a dit « L'intelligence, on croit toujours en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'on juge. ». C'est connu : Il y a ceux dont l'esprit est fermé comme une boîte, et ceux dont l'esprit est tellement ouvert, que leur cerveau est parti se promener. C'est le manque d'humilité et la présence d'orgueil qui ont raison sur l'intelligence et la sagesse ; et ce sont les aspirations liées à la collectivité qui délimite la taille de cette boîte.

              Cicéron a dit « La mélancolie est le partage de tous les hommes de génie. ». Si quelqu'un est assis à l'ombre aujourd'hui, c'est parce que quelqu'un à planter un arbre il y a longtemps. Michel Colucci a dit « La vie est finie quand tu ne surprends plus personne. ». La première personne qui doit vivre le bonheur : c'est toi ; lorsque tu es heureux, il est plus facile de propager ton bonheur. La vie, c'est le plaisir d'être donateur. Une personne cherchant la fin de ses propres jours est une personne qui n'arrive plus à donner comme elle veut ; on ne retire la vie que lorsqu'on considère qu'elle ne peut rien donner de meilleur en retour. De même qu'un soldat tue un autre soldat sur un champ de bataille, un dépressif est en guerre contre l'incapacité de donner. La dépression est un quémandeur qui demande à devenir donateur.

              Arthur Schopenhauer a dit « La vérité n'est pas une fille qui saute au cou de qui ne la désire pas. ». À tous et chacun est donné une parcelle de vérité. Quelqu'un qui sait écouter est une personne que l'on doit écouter, car sa sagesse est grande! Mais quelqu'un qui ne sait pas écouter ne sait pas apprendre de la vie, et sa part de vérité est insignifiante. Le nombre de mensonges qui sort des lèvres d'un homme se mesure à la rapidité de ses oreilles qui se ferment ; les menteurs espèrent, ou croient aveuglement que celui qui l'écoute ne réfléchit pas, et ils n'ont que faire de la vérité ignorée. Sache que le mensonge ne trompe qu'une fois, et qu'il a le temps de faire le tour de la Terre avant que la vérité ne met ses chaussures.

              Proverbes 13:20 « Qui fréquente les sages deviendra sage, mais celui qui se plaît avec les insensés leur ressemblera. ». Il est aussi difficile de redresser un arbre à cause de sa déformation, qu'à enseigner à une personne qui refuse l'éducation. La facilité ne fait pas grandir ; les difficultés ne rendent pas forcément sage, et le temps aiguise la personnalité : un con qui vieillit devient un vieux con et un maître dans l'art de la folie des sottises. Cicéron a dit « Vous vous ferez estimer en supportant les injustices. ». Le sage cherche ce qui est juste ; et l'insensé ce qui est profitable.

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                       Chapitre 3 : La folie royale.

              Michel Colucci a dit « De tout ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux

qui se taisent. ». Ceux qui aiment se glorifier parlent beaucoup pour ne rien dire : ils se croient

souvent utiles ou intéressants, mais ils sont ennuyants et leurs discours sont tels des monolithes

creux en plus de n'écouter personne d'autre que soi-même. Et lorsqu'il regarde de haut un sage

agir ou parler, tout n'est qu'absurdité à ses yeux lorsqu'il n'en tire aucun mérite ou bénéfice.

 
             
Albert Einstein a dit « Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. ». Les riches qui, tel un trésor, s'accaparent les richesses du fruit des travailleurs n'apporteront jamais de solution viable à la pauvreté : Ils en sont la cause. Un bon meneur rassemble les coeurs ; un bon menteur les divise. Marc 10 déclare « Quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous. ». Si plusieurs organisations, ayant les mêmes buts et les mêmes objectifs, se font la guerre et reste divisées, c'est à cause de la corruption du coeur : la gloire des meneurs a été ajoutée aux ambitions des organisations. Celui qui cause des divisions, c'est celui qui veut diriger et être grand avec des serviteurs ; il ne sait pas forger une couronne. L'humanité n'a qu'un seul défaut : rechercher sa propre gloire ; sans cette recherche, il n'y a plus de manque de respect possible, ni de guerre, ni de pauvreté, ni même de racisme.

 
              Celui qui recherche les richesses afin de les accumuler tel un trésor se conforme à la doctrine capitaliste et du cercle de la retraite, c'est pourquoi, à mes yeux, plus quelqu'un essai de rentrer dans le moule du conformiste, plus il ressemble à une tarte. Gandhi a dit « L'homme qui est fier de sa vertu devient souvent un fléau pour ses voisins. ». L'être irrespectueux et stupide trouve des excuses pour ne pas changer un comportement irrespectueux ; l'intelligent qui aspire au respect envers autrui, trouve des raisons en analysant son propre comportement pour gagner en sagesse. Celui qui ne sait pas débattre, ne sait pas tenir sa propre maison ; comment pourrait-il administrer avec droiture une entreprise, une armée ou tout un peuple? L'égo de quelqu'un d'irrespectueux et d'orgueilleux est plus grand qu'une chaine de montagne : elle s'étend à perte de vue, même pour son porteur.

              Michel Colucci a dit « Tous les champignons sont comestibles ; certains, une fois seulement. ». Les champignons les plus beaux sont souvent les plus mortelles ; les flatteries de la langue cachent souvent de mauvaises intentions. Celui qui s'endort avec les flatteries, et a la chance de se réveiller, y trouvera un voleur. Celui qui flatte l'ego cherche à baisser la vigilance afin d'obtenir quelque chose en retour ; tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Et qui sait flatter sait aussi calomnier ; et la morale est celle qui permet la médisance. Pour un roi, la fonction du flatteur affiche l'arrière-pensée ; un haut placé cherche à trahir ou possède des arrière-pensées ; mais un démuni ou un commerçant cherche le soutien et la bénédiction du monarque.

              Deux choses ne doivent jamais être faites face à l'émotion : les promesses dans la joie, et les décisions dans la colère ; deux portes d'entrée à la manipulation et aux erreurs. Et deux choses doivent être faites pour ceux qui ne veulent jamais être surpris par une trahison : lire les visages et lire la voix avant de choisir un collaborateur. Gandhi a dit « À l'instant où l'esclave décide qu'il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent. ». Les choix que l'on fait doivent refléter nos espoirs et non notre peur.

              L'imagination contrôle le monde, et celui qui contrôle l'argent administre aussi la diplomatie. La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit ; la main qui donne est celle qui a préalablement imaginé l'avenir de celle qui reçoit. Quand un sot gouverne, faire preuve d'intelligence est un crime ; mais toute liberté que l'on possède ou recherche, est relatif au prix que l'on est prêt à y mettre. Napoléon a dit : « Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les fonts et ceux qui en profitent. N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur. ».

              Winston Churchill a dit « Un conciliateur, c'est quelqu'un qui nourrit un crocodile en espérant qu'il sera le dernier à être mangé. ». Ne venez donc pas en paix, mais apportez l'épée de la vérité dans les moments opportuns. L'honneur, il appartient aux humbles qui marchent dans la vérité, au milieu de l'obscurité, des difficultés, des insultes, des humiliations, et de la défaite. Le déshonneur le plus visible appartient à celui qui vit au milieu des bruits en étant acclamé et félicité pour les plaisirs éphémères qu'il apporte, et qui à la fois possède pain, eau, argent, avec des distractions variées en grand nombre : celui-là est le roi des sots acclamé par ses propres sujets.

              Une pensée de Napoléon Bonaparte : La liberté politique endort naturellement l'intelligence des populations, et l'éducation politique est leur seul remède. Du BRUIT pour les sots! Il faut des fêtes [et évènements] bruyants en tous genres pour les populations, car les sots aiment le bruit, et la multitude, c'est les sots. Mais cette multitude préfère contempler les étoiles plutôt que de les étudier. Un bon meneur d'hommes, c'est un marchand d'espérance, car le bon meneur d'homme sait que l'homme n'a pas d'amis, et que seul son bonheur en possède. Un bon meneur présente un avenir aux hommes, car ils combattent plus facilement pour leurs intérêts que pour leurs droits. Du succès à la chute, du sublime au ridicule : il n'y a qu'un pas ; [le malheur entre uniquement par la porte qu'on lui a ouverte]. Il est plus facile de gouverner l'homme par ses vices que par ses vertus, [mais le vice n'inclut certainement pas la loyauté du coeur]. La première des vertus est le dévouement à la patrie. On peut déjouer beaucoup de choses en feignant de ne rien voir : [la porte la mieux fermée, c'est celle que l'on peut laisser ouverte].

 

              Michel Colucci a dit « Avoir l'air con peut être utile, mais l'être vraiment serait plus facile. ». Proverbe français : Toute vérité n'est pas bonne à dire. Il faut savoir garder le silence, sans être gardé par le silence ; il faut savoir parler, sans trop parler. Dire quelque chose de vrai, c'est armer la langue et l'esprit de celui qui écoute, face à l'environnement. Le mensonge n'a qu'une seule bonne utilité : tromper, en dernier recours, la sottise hâtive qui menace de faire promptement un mal ; le mensonge permet d'être le premier à agir dans le sens contraire recherché par le berné le temps d'être découvert, c'est pourquoi, c'est une arme de choix en temps de guerre. Le mensonge est toujours le dernier recours du menteur, car la vérité est une ennemie plus puissante, la tromperie est son gain, et sa dernière victime : la confiance du croyant. Jean-Paul Sartre a dit « La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres. ». Celui qui ment cache ses intentions. Tout menteur qui ment aux autres, le fait de la même façon et pour les mêmes raisons envers lui-même.

 

              Lorsqu'une personne ment, elle est dans ses derniers retranchements, et une fois exposée par celui qu'il croyait berné, trois choix s'offre à elle : mentir à nouveau, avouer, ou commettre des actes de folie au rythme de ses émotions et de son ressenti. Le mensonge n'a qu'un seul bienfait : couvrir un manque d'imagination face à la violence pour gagner un avantage momentanément exploitable, afin de sauver sa peau ou de sauver celle d'autrui. Celui qui ment pour de petites choses, mentira pour de plus grande. Le mensonge ne révèle qu'une seule vérité : la limite de la charité dans le coeur du menteur.

              Charlie Chaplin a dit « Le pouvoir est utile seulement quand vous voulez faire quelque chose de dangereux, sinon l'amour suffit à faire tout le reste. » Il y a deux choses de dangereux : propager dans les coeurs d'esclaves un amour universel dont le maître ne veut pas, et la destruction de cet amour.

              Ceux qui sont regardés de haut payent plus cher. Si les riches ne sont pas regardés de haut par les systèmes de vie, les pauvres s'appauvrissent, sans avoir le pouvoir d'y changer quoi que ce soit : Soyez donc citoyenniste, et crachez sur le capitaliste, la ploutocratie et le communiste ! Vous avez une entreprise ? Faites en une entité citoyenne, afin que les payes des ouvriers, les embauches et le renvoie des salariés, et l'agrandissement de l'entreprise soit géré par le vote, afin qu'une fonction ne prenne pas tout l'argent au dépens des autres, car il est inhumain d'être un chef d'entreprise tout en s'appropriant le gros des profits. Vous êtes un ouvrier ? Emporter avec vous les travailleurs exploités, et créer votre propre entité : pour être riche, avec un avenir garanti et sans écraser autrui, il faut savoir partager équitablement ce que l'on possède ; moins il y a d'équité, plus l'argent perd sa valeur.
 

              Michel Colucci a dit « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça. ». Une crise de plus de 50 ans, ce n'est pas une crise, mais un système de vie normalisé et volontairement maintenu afin d'accroître le fossé entre les riches et les pauvres. Un homme se vante de sa réussite par l'exploitation du travail d'autrui est un esclavagiste endurci, et il ne vous fera jamais de cadeau sans arrière pensé : des carottes et de la vaseline pour ceux qui cherche à s'associer à lui. Les esclavagistes les plus fourbes exploitent les plus faibles de leur société : quelques handicapés sont valorisés pour la marque, et les femmes reçoivent moins d'argent pour leur profit ; ou inversement, les handicapés ne sont pas le bienvenu, et les plus belles femmes reçoivent plus d'argent.

              Michel Colucci a dit « La seule chose exacte dans un journal, c'est la date. ». Un journaliste, c'est un vendeur ; un invité, c'est quelqu'un qui a quelque chose à vendre. Michel Colucci a dit « Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison. ». Quand la vérité est partout, les médias sont nulle part ; quand les médias sont partout, la vérité est nulle part. Charles de Secondat a dit « Les lions ont une grande force, mais elle leur serait inutile, si la nature ne leur avait pas donné des yeux. ». Regarde qui paye l'encre sur le papier et tu verras quelles sont les flatteries écrites qu'il ne faut jamais croire sans preuve ; celui qui paye l'encre est administrateur de la censure et de l'information sur le papier. Pierre Gripari a dit « Toute censure est un aveu ; on bâillonne que la bouche qui dit vrai. ». La censure n'a qu'une seule utilité : le conformiste.

 

              Vincent Van Gogh a dit « La normalité est une route pavée : on y marche aisément, mais les fleurs n’y poussent pas. ». Peu de chose pousse sur la route pavée de la conformité. Le plus difficile dans le changement, c'est les premiers pas, car les pieds préfèrent une route tracée et connue, plutôt que de traverser le sol pierreux de changement et d'épreuves parsemé de ronce des préoccupations. L'ivresse du succès, c'est la réussite de quelque chose sans apprendre ni évoluer. Tout comme un roi qui croit que celui qui ne fléchit pas le genou est un traître : celui qui est ivre de succès croit qu'une pensée contraire à la sienne est contre sa propre évolution.

              Euripide a dit « L'homme puissant qui joint l'audace à l'éloquence devient un citoyen dangereux quand il manque de bon sens. ». Dans la mesure du respect de la vie, tout roi, par devoir, doit éviter la guerre ; et toute guerre doit donner une belle mort. La mort sans beauté, c'est le déshonore. La mort dans la renaissance de quelque chose de plus respectable pour la vie, c'est une gloire pour la couronne du vainqueur.

 

              Ne jugez pas l'échec de quelqu'un sans savoir où ça l'a conduit : les plus grands succès en sont parsemésOscar Wilde a dit « L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. ». Il est bon d'afficher nos erreurs et celle qui nous ont été montré à ceux dont l'avenir nous préoccupe, afin qu'ils empruntent un autre chemin que celui dont on connaît les fardeaux. Un anonyme a dit « L'histoire se répète, car personne n'a écouté la première fois. ». Ce n'est pas le nom des hommes qu'il faut retenir, mais leur parcours : l'histoire du succès est souvent précédée d'embûches et d'erreurs.

              Michel Colucci a dit « L'instabilité est nécessaire pour progresser. Si on reste sur place, on recule. ». Lorsque l'homme a tout ce qu'il veut, il n'avance plus, et ne sert plus à rien : il devient alors un poids pour autrui. L'homme qui ne progresse pas cherchera à détruire. Karl Marx a dit « Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre. ». La misère crée des hommes forts se battant pour la paix et le pain. La paix et le pain créent des mauviettes chétives au tempérament délicat, lâches et démunies de courage. Les mauviettes attirent ceux qui cherchent à prendre le bonheur d'autrui, en leur offrant du vin et des jeux contre des libertés. Et la folie du pouvoir profite du chaos engendré par ces mauviettes afin de créer la misère : Oder Ab Chaos ; l'ordre naît du chaos. Ne jamais sous-estimé la force d'une mauviette : éduquez-les, ou l'histoire se répétera.

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      Chapitre 4 : Venir en lion, pour tailler la part du lion.

              Un sage ne perd jamais : soit il gagne, soit il apprend. Pour impressionner, on met une chemise propre ; les yeux croient naturellement ce qu'ils voient. Et on crée une agitation ordonnée ; l'homme a tendance à imiter les mouvements, les actes et les paroles des autres par conformiste. Un bon négociateur va toujours négocier en lion : si une entente est prête à être conclu avant de passer à l'accord et de vérifier les détails, cela veut dire que la part prise par le négociateur est faible, et qu'il a le pouvoir d'en demander plus ; car les possibilités sont dans l'oeil de celui qui demande, et non dans l'oeil de celui qui accepte.

              Un roi intelligent va contrôler et réviser méticuleusement les mérites attribués au haut fait accompli ; celui qui contrôle la renommée, décide de qui l'épaulera et de qui sera jugé grand parmi les siens. En effet, les petits fonctionnaires sont choisis selon leurs talents et les ambitions de leur coeur, mais les hauts fonctionnaires sont promus selon leur renommer, afin qu'ils servent d'exemple. Une promotion sans mérite est une porte ouverte à l'indiscipline ; le mérite doit suivre dans les plus bref délais, sinon la trahison et la corruption seront les réponses face à la promotion.
 

              La réputation militaire et de la connaissance de la science d'un homme forme l'espérance et la foi des imbéciles environnants. Le sot se confie dans la réputation qui accompagne celui qui parle, c'est pourquoi il faut savoir deux choses : se faire annoncer par autrui pour attirer les foules, et laisser une impression durable dans le choix des mots. Cicéron a dit « Il est honteux de faire son propre éloge. ».

 

              Un tyran appauvrit son peuple pour qu'il n'ait plus de temps pour la contestation ; un bon roi partage son pouvoir afin que le peuple choisisse leur façon de vivre. Un vrai roi ne règne pas en forcent les autres à s'incliner devant lui, mais en leur donnant l'envie de se ranger à ses côtés. Proverbe 11:14, pour les bons rois : « Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe; Et le salut est dans le grand nombre des conseillers. ». Qui sont les plus légitimes de contester un pouvoir en place? Ce sont les sans-abris, les affamés, les malades, les pauvres et les parias : ils seront toujours prêts à être au premier rang d'une révolution à la moindre goutte d'espoir, et l'espoir conduit à la foi, et la foi en l'action collective.

                                                          L'orgueilleux se place lui-même au-dessus des autres ; l'humble se place souvent

                                             en dessous des autres. Quand nous regardons de haut, nous ne voyons que de la merde ; quand

                                             nous regardons depuis le bas, nous ne voyons que des trous du cul. Pierre Falardeau a dit « Si tu te

                                             couches, ils vont te piler dessus. Si tu restes debout et tu résistes, ils vont te haïr, mais ils vont

                                             t'appeler "Monsieur". ». Qui accepte d'être vénéré va mendier au nom d'un bouc émissaire et de la

                                             vanité de ceux qui donnent ; qui accepte d'être un dieu écrase ses frères pour sa propre vanité.

              Voltaire a dit « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités. ». Ne croyez donc jamais sans preuve toute personne ayant une position d'autorité sur vous ! Pensez comme Ayn Rand : « La question n'est pas de savoir qui va me laisser faire ; c'est qui va m'arrêter. » . On ne peut trahir que ceux qui nous font confiance, et on ne peut être trahi que par ceux à qui ont a fait confiance.

              La rémission du coeur a besoin d'une repentance de l'offenseur pour exister ; et la grâce du pardon qui oublie exige un quémandeur qui a des regrets de ses offenses pour être appliquée. Mais celui qui demande pardon et ne change pas son comportement est un manipulateur : l'être sincère demande pardon et change à cause de ses regrets ; celui qui a des remords demande le pardon afin d'obtenir une grâce afin d'éviter d'avoir à faire des efforts. Le point commun entre la mort et la stupidité : on ne s'en rend pas compte, et la douleur est ressentie par les autres. Quand tu décides d'agir librement, et d'être libre, tu deviens le méchant de l'histoire de ceux qui ont voulu te dominer. Mais comme Albert Einstein a dit « La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre. ». Cicéron a dit « Les orateurs élèvent la voix quand ils manquent d'arguments. ». Celui qui parle haut et fort cherche à enterrer les pensées des autres, mais celui qui parle humblement, sans détour et de manière sincère s'affirme de manière honorable. Garde ton calme face à une tempête, et tu la domineras, ou elle fuira loin de toi. Victor Hugo a dit « La bêtise et la brutalité n'outragent pas ; l'insulte intelligente est la seule insulte. ». La vérité est une insulte pour celui qui est trop orgueilleux pour l'entendre. Insulte avec la vérité l'orgueilleux qui t'injure.

              Proverbe 17:14 « Commencer une [dispute], c'est ouvrir une digue; Avant que la [querelle] [ne s'emporte], retire-toi. ». Car comme Sophocle a dit : « Le mauvais exemple est contagieux. ». Qui aime la dispute, aime aussi le vice. Celui qui a l'habilité de te mettre en colère détient une autorité sur toi. Si un homme intelligent s'abaisse au raisonnement du sot pour lui parler, il est désavantagé : l'être stupide à plus d'expérience et il connaît le terrain comme le fond de sa poche ; c'est dans l'humiliation et la défaite honteuse qu'il repartira de cette discussion. Une offense, c'est l'action de manquer de respect ; et celui qui s'offense lui-même se dévalorise, le plus souvent à son insu. C'est en faisant des vagues que l'on provoque des raz-de-marée. La guerre est toujours provoquée par une personne qui agit en enfant haïssant la réprimande, et gâté par le pouvoir. Toute guerre et toute querelle naissent dans le manque de respect, sont maintenues par l'envie ou la lâcheté, et prennent fin dans le jugement, l'oubli ou le pardon.

 

              William Sinclair a dit « Même si ce que tu entreprends n'est pas extraordinaire, souviens-toi que les grandes choses n'ont l'air de rien au départ. ». Si tu veux créer quelque chose que tu utiliseras toi-même, ou que tu sais utile pour la collectivité, ne laisse personne te dissuader de tenter le coup en le laissant réfléchir et prendre des décisions à ta place, car il est probable que cela n'est possible et utile que de ton vivant. La bienveillance humaine qui agit est plus rare que l'or ; la méchanceté qui pollue les coeurs est plus commune que la mort et les tombes. Celui qui soutient activement une cause humanitaire et qui n'aide pas ceux qui font la même chose que lui, a peur de perdre du prestige, et ses actions sont restreintes par sa recherche de gloire à amasser. La recherche d'argent, de gloire, et la servitude de l'orgueil sont les trois plus grand ennemis de l'aide bienveillante. Celui qui combat ses semblables pour avoir la part du lion, aura une infime part de ce qu'il aurait pu gagner, en perdant un peu de hauteur.

              Si tu ne sais où tu vas, tu t'arrêteras à mi-chemin. Connais tes ambitions et tu marcheras un peu ; connais aussi ton environnement et tu iras loin. Il existe trois classes d'individu. La première, c'est la classe ouvrière : ils travaillent pour les autres afin de gagner leur pain. La deuxième, c'est la bourgeoisie : ils font travailler les autres pour eux, ou travaillent à leur propre compte. Et enfin, il y a l'aristocratie ; ils sont ceux qui établissent des règles, et qui collectent gratuitement le fruit des efforts des autres, par des taxes ou des impôts. L'ouvrier et l'aristocrate sont dépendants du bourgeois. Ce n'est pas l'argent que vous posséder, ni même vos biens qui dictent votre classe, mais votre manière de vivre.

              Albert Einstein a dit « L'obéissance aveugle en l'autorité est le plus grand ennemi de la vérité ». Un bon système sociétal ne cherche pas la conformité, mais l'harmonie. Ceux qui ont besoin que d'autre réfléchissent à leur place ont créé le complosophisme. Pour toute personne ayant conscience d'une oppression, il n'y a que deux camps : pour ou contre. Celui qui est contre combat l'oppression et l'injustice. Celui qui se dit neutre lors d'une situation d'injustice a choisi le côté de l'oppresseur : il ferme ses yeux sur ce qu'il voit arriver aux autres, se bouche les oreilles sur les cris de la souffrance, et se tait sur ce qu'il sait, le tout, avec l'espoir d'être la dernière victime de l'oppresseur. Celui qui se dit pour l'injustice profite de l'oppression. Albert Einstein a dit « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent sans rien faire. ». Le pouvoir d'un oppresseur réside uniquement dans le silence et l'inaction de ceux qui savent. Cicéron a dit « Qui n'empêche pas le mal, le favorise. ».

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                       Chapitre 5 : La croissance intérieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              Il ne faut pas avoir de honte, ni de fierté à être ; ces émotions sont réservées au sens de nos actions et à leurs conséquences, non pas pour la naturalité du corps. Chaque jour suffit à sa peine ; et l'inquiétude de demain est un luxe pour celui qui se repose de ses efforts. La vie est une école dont les leçons utiles que l'on tire proviennent des moments exemptés d'orgueil. Arthur Schopenhauer a dit « Le fou court après les plaisirs de la vie et trouve la déception ; le sage évite les maux. ». Si quelqu'un n'a pas le désir d'apprendre, il est intérieurement mort. Celui qui ne veut rien apprendre, ou ne trouve aucun sens à sa vie, cour à la recherche des plaisirs éphémères, mais une âme vivante trouvera le moyen d'apprendre quelque chose simplement en regardant des feuilles tomber.

              Pensées newtoniennes. Pour voir plus loin, il nous suffit de grimper sur les épaules de géants. Ces géants sont comme des collines : après en avoir gravi une, ce que l'on découvre, c'est qu'il reste beaucoup d'autres collines à gravir ; il ne faut pas avoir peur d'être lent, mais uniquement de s'arrêter. Il faut choisir un travail que l'on aime pour ne pas travailler de notre vie. Voam Chomsky a dit « La véritable éducation consiste à pousser les gens à penser par eux-mêmes. ». L'objectivité est le fondement de la pensée critique ; la caractéristique universelle objective permet d'apprendre en regardent. La meilleure éducation possible pour un enfant est de lui apprendre à controverser ; la meilleure éducation pour un adulte est de lui apprendre à penser comme un petit-enfant.

              La présomption de vraisemblance ne tient en compte ni l'ignorance, ni la stupidité environnante : elle a besoin de circonstance pour être considérée. Carl Gustav Jung a dit « Les gens pourraient apprendre de leurs erreurs s'ils n'étaient pas si occupés à les nier. ». Il y a des rêveurs à perte de vue, beaucoup ont des plans pour leurs rêves, peu passe à l'action, et rare sont ceux qui se relèvent des échecs pour atteindre le succès. Oscar Wilde a dit « Lorsqu'on a envie de rien, c'est justement à ce moment-là qu'on a besoin d'aide. ». La paresse est un manque de respect envers ceux qu'elle empêche de recevoir une contribution bénéfique. Celui qui baisse les bras par manque de volonté a besoin d'un conseiller pour réussir. Dictons chinois : donne du poisson à un homme et il sera nourri une journée ; apprends-lui à pêcher et il pourra manger toute sa vie. Un homme pauvre en bonne santé est déjà à moitié riche. Le rêveur qui n'abandonne jamais est un lion ; et rien n'est plus dangereux qu'un lion prévoyant, acharné et en bonne santé.
 

              Winston Churchill a dit « La clé qui libère votre potentiel n'est ni la force ni l'intelligence, mais l'effort continu. ». Le courage n'a rien à voir avec la sottise de braver, tête baissée, tous les dangers. Le courage est la capacité de vaincre ce qui fait peur, et se travaille comme un muscle ; on ne peut pas faire semblant d'être courageux. Quelqu'un qui sait agir ne sera jamais mieux servi que par lui-même ; le courage, c'est agir lorsque l'on voit du possible, afin que le devoir soit fait. Le courage est un devoir face au savoir, et un chemin semé d'embûches, qui mène à la cité des grandeurs.

              Michel Colucci a dit « Si un mec voit passer la chance et qu'il ne l'attrape pas, c'est vraiment un [paresseux]. ». Le paresseux voit la chance passer devant lui et il la saisit, mais la relâche à cause du poids des efforts futur à faire. Les gens intellectuellement paresseux aiment les actions aux répercussions immédiates, comme couper du bois. Pour les grands projets : le paresseux s'arrête en voyant les efforts avenir, le dépressif s'arrête en regardent le passé, et le courageux quand il a accompli son objectif.

 

              William Sinclair a dit « Ce n'est pas parce que tu es redevable envers quelqu'un que tu dois être son marchepied. ». Aider, c'est joindre ses efforts à celui d'un autre, mais la grâce accordée à un ingrat a pour effet de renforcer son ego. L'altruisme est l'essence de la vie, et le respect est le secret de la paix collective. William Sinclair a dit « C'est la manière dont tu gères la détresse qui détermine ta force mentale qui t'incarne. ». Une forte résilience te permet de braver la peur qui te fait regarder derrière toi, et permet de tourner ton regard sur les possibilités de ton l'avenir et d'avancer. La proximité est relative au partage ; la communication et l’écoute des deux parties mènent à la compréhension et au débat libre et éclairé. En effet, Sénèque a dit « La vie n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie. ».

 
              
William Shakespeare a dit « Un imbécile se croit sage, mais un sage sait qu'il est idiot. ». Donne des remontrances à l'idiot et il va te haïr ; mais le sage t'appréciera d'avantage. L'idiot change plus facilement de comportement par les coups et la récolte de ses mauvais fruits ; l'intelligent évolue plus facilement par la discussion instructive. Sous le regard d'un vrai ami, nous restons qui nous sommes ; l'apparence est soignée pour plaire, mais les masques sont un handicap en présence de l'amitié vrai. Il est préférable d'avoir un ami pour qui nous sommes, plutôt qu'une amitié qui s'affectionne à un masque ; le masque ment, épuise et manipule le porteur, mais l'amitié vraie permet une croissance intérieure.

 
              Ne crois jamais quelqu'un qui promet d'être présent dans le futur en étant absent par choix dans le présent : c'est le sens des priorités d'une personne qui définit qui nous sommes à ses yeux. Tout le monde est le héros de sa propre histoire, et dans les histoires de héros, il y a toujours des méchants. Ne montre jamais tes blessures, car le sang attire les requins ; un lion devient dangereux lorsqu'il apprend à contrôler ses émotions.

 

              William Sinclair a dit « À force de te faire petit là où il ne faut pas, les gens se permettent tout et n'importe quoi à ton égard. ». Le seul défaut comportemental qui existe est le manque de respect ; le respect est la seule qualité qui existe : lorsque l'on respect pleinement la vie, nous sommes parfaits. La politesse est quelque chose qui ressemble au respect, tout comme le mensonge peut souvent sembler vrai. Il ne faut jamais se blâmer pour l'ignorance involontaire, uniquement pour le refus de la réflexion qui mène à l'ignorance et aux erreurs. Jonathan Swift a dit « Avouer qu'on a eu tort, c'est prouver modestement qu'on est devenu plus raisonnable. ». Sache qu'il n'existe aucun sage dans les religions, car le sage se demande à lui-même la cause de ses fautes, mais la sottise demande réponse aux autres. Les bons conseils sont retenus par les sages, mais traversent un vide cosmique infini quand il tombe sur l'oreille d'un sot. C'est pourquoi il y a autant de religion et de conflit qui persiste au travers le temps. Celui qui se confie dans l'homme perdra sa vue au rythme de la confiance aveugle.
 

              Faire quelque chose de simple qui ne sert à rien nous renvoie à notre propre utilité : l'homme face à l'absurde. Car lorsqu'il n'y a plus aucune distraction, il ne reste que les cries de l'âme, c'est pourquoi les sots cherchent à tout prix à enterrer ce crie par le bruit ; la force du bruit qu'ils provoquent est relative à leur famine intellectuelle : les sots haïssent la sagesse.

              Cicéron a dit « Il faut supprimer de toute notre vie l'hypocrisie et la simulation. ». L'envie est un désir haineux qui espère quelque chose, et qui se fâche lorsqu'il le voit arriver à d'autres hommes : il est un parasite pour la félicité de son porteur qui, comme mets, préfère la gloire. Le venin de l'envie, c'est les reproches injustes ; ceux qui gardent ce venin ont une blessure qui au-delà du ressenti, qui attaque et détruit les fruits de leur effort, et rend malade les racines de l'arbre du succès : la légitimité.

              Cicéron a dit « C'est le propre de l'homme de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur. ». La méchanceté est toujours accompagnée de la bêtise, et soutenue par le mensonge. Le manque de respect, c'est la source de la méchanceté ; le manque de jugement, c'est la sagesse qui garantit sa continuité ; et les mensonges, surtout ceux fait à soi-même, font grandir la bêtise du lâche. Toute offense naît d'un manque de respect, et tout manque de respect naît dans la recherche de sa propre gloire.

              Cicéron a dit « L'inimitié est une colère qui guette une occasion de vengeance. ». La défense du méchant est un habit de confusion lorsqu'il est pointé du doigt : il défend le mal qu'il a commis par le rire déplacé, le blâme sur ses propres victimes, par la provocation d'émotions irrationnelles et confuses, et par une pincée de vérité dans une soupe de mensonge ; car il sait qu'une fois la vérité et le mensonge sont séparés, les deux deviennent ridicules et difficiles à croire. Le mal déguisé agit librement face aux émotions irrationnelles et aux peurs qu'il provoque, afin de menacer tout en prétendant être gentil, et de s'en sortir en toute impunité tout en étant admiré. Tu sais que tu es sous emprise quand tu te sens mal de faire ce qui est bon pour toi.

              Arthur Schopenhauer a dit « L'homme qui reste calme dans les revers, prouve qu'il sait combien les maux possibles dans la vie sont immenses et multiples, et qu'il ne considère le malheur qui survient en ce moment que comme une petite partie de ce qui pourrait arriver. ». Le malheur, tout comme le bonheur, peut s'étendre au-delà de toute imagination humaine. Le malheur se nourrit de la confusion, de l'orgueil et de l'ignorance ; le bonheur, se nourrit de la tempérance : c'est pourquoi, il est préférable de garder son plus grand calme face au malheur.

              La musique possède deux utilités : enterrer le cri de l'âme, ou l'accentuer. Il en vient à l'être vivant de choisir ce qu'il en fait ; la musique est tantôt une malédiction, tantôt une bénédiction. De même, les films qu'une personne aime écouter, démontre par sa façon de se divertir, l'alliance entre sa raison et son coeur. C'est la morale retenue d'un film qui montre l'état intérieur du spectateur. Celui qui se plaît dans l'action, l'horreur et les querelles démontre son état intérieur ; mais celui qui regarde les films enfantins aux morales universelles démontre une soif de connaissance. Pour grandir, il suffit de ressembler à un petit-enfant.

              Nous sommes nés dans un univers aux règles occultes et truquées ; le sort de chacun est déjà écrit : qui parmi nous peut dire qui connaissait les règles de l'univers dès sa naissance ? Toute religion est une secte qui demande à ses membres et à ceux qui écoutent d'avoir aveuglément une croyance collective, ou de se taire. Dans les religions, tout a une apparence de liberté et de gratuité, jusqu'au jour où vient le moment de signer, ou de prononcer des voeux de religieux, afin d'entrer dans l'ordre. Les voeux de religieux portent aussi les noms de credo, ou encore confession de foi, ayant pour seul utilité la croyance aveugle de l'individu qui l'accepte, afin d'avoir une conformité servant de parure de sainteté. Toute religion est un labyrinthe conçu pour désorienter les non-initiés. Le bien n'est pas dans la recherche de bénéfice : il se trouve dans l'instant présent. Le bien le plus visible se trouve dans la vertu in extrémiste : sans espoir, sans mémoire, sans gain ; l'humanisme à son dernier souffle. Le bien le plus caché se trouve dans le coeur : sans témoin, sans récompense, mais au profit de la collectivité ; suivant des valeurs de considération et de position, de manière désintéressée et universalisée, envers son prochain et pour lui-même. Karl Marx a dit « La religion est l’opium du peuple. » ; parce que la religion est faite uniquement pour ceux qui ne veulent pas penser par eux-mêmes. Même une confession de foi totalement véridique est une absurdité qui va à l'encontre de la liberté de penser par soi-même. Un proverbe japonais dit « Le clou qui dépasse fini toujours par se faire taper dessus » ; je suis, en vérité, un hérétique qui pratique l'hérésie, car j'aime avoir un raisonnement libre, éclairé, et être exempt d'opinion précipitée face au nouveau : c'est la différence des croyances hérétiques qui permet l'évolution de l'homme par le débat ouvert, et la religion sectaire qui enferme même la vérité dans une boîte.

 

              Une proposition est une question, la réflexion est théorique, et la vie est la pratique ; il est souvent préférable de ne rien faire face à l'inconnu si on ne veut pas de mauvais résultat. Car lorsque la conscience accuse, il n'y a que deux raisons possibles : sois vous marchez à contre-sens, ou bien vous marchez dans l'inconnu. Ces deux raisons sont semblables : si vous marchez à contre-sens, c'est qu'il y a de l'inconnu ; sinon, c'est que vous marchez dans l'inconnu et que votre conscience vous demande de voir afin de rester fidèle à vous-même. Derrière la peur, se cache toujours une volonté.

              La magie, c'est le fait d'exploiter des procédés occultes et naturellement inexplicables par la multitude. La magie donne une impression forte et inexplicable à ceux qui ne veulent pas découvrir leur propre environnement, parce qu'ils sont aveugles. Un magicien, c'est quelqu'un qui pratique la magie, c'est-à-dire : la recherche et la compréhension de la science et des sociétés, au prix d'une remise en question perpétuel de soi et de ce que l'on croit déjà savoir. Lorsque la magie (ou son essence) est révélée à la multitude, elle s'éteint, car n'a plus personne à qui faire signe.
 

              Il y a ceux qui ont quelque chose à nous enseigner, puis il y a les autres. Ceux qui enseignent aide à accroître le savoir contre un peu d'effort ; les autres nous offrent d'acquérir de l'expérience brute, et parfois l'opportunité d'enseigner. Enseigner, être enseigné, et débattre : voilà le fondement de l'apprentissage collectif. Le meilleur endroit où prendre sa retraite est en soi-même ; on y gagne du repos, un désir croissant de la connaissance, et la capacité à lever des voiles devant les fenêtres de l'âme.
 

              Klaus Schwab a dit « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux. ». Je ne vois pas cette citation comme étant une menace, mais la définition du lieu même où va joyeusement l'insensé. Celui qui ne pratique pas la magie n'a pas la soif de découverte, car il se dit en lui-même : profite des délices éphémères de la vie qui apaisent du silence : celui qui permet d'entendre les cris de mon âme, car bientôt, c'est la fin. Insensé ! Tu mangeras jusqu'à ne plus pouvoir, après viendra la nuit noire de l'âme, la maladie, ou la mort. Le pain, le vin, et les jeux sont les chemins des imbéciles heureux. Nous sommes nés tout nu, et nous repartons tout nus : on ne peut rien emporter. Nous finissons tous sur le chemin où notre vécu a marché : l'oublie ou la mémoire ; l'amour ou le mépris. Voici le sens de la vie : suivre dieu. Si ton dieu est éphémère, ta mémoire le sera aussi. Même le lion le plus fort est un mouton, il est impossible à la vie de ne pas se plier à un raisonnement répétitif dans le temps ; la croissance intérieure, c'est la mort de choses passées, au profit de la naissance de nouvelles ambitions de vie. Cette croissance intérieure commencera toujours par la voie du « Dieu est mort. ».

              L'être aimant donne sans se souvenir, et reçoit sans oublier. Cicéron a dit « On voit qu'un ami est sûr quand notre situation ne l'est pas. » ; l'amour, c'est comme les étoiles : c'est la nuit qu'elle devient facile à discerner. L'amour encourage les bonnes voies par la vérité et les bons conseils pour grandir ; mais la haine cherche à rabaisser son prochain par les reproches, les doutes et les moqueries afin de se répandre au détriment de l'amour. Les grandes causes viennent avec beaucoup de haine. Lorsque vous agissez pour Magie, soyez toujours accompagné de ses cinq autres amis : Utilité, Dérision, Bonté, Vérité, et Amour. Ces cinq personnages ont chacun une question, qui permet à Magie de juger de la pertinence de l'information.
              Utilité demande si c'est quelque chose d'utile.
              Bonté demande si c'est quelque chose de bien, ou si c'est quelque chose de bon.
              Vérité demande si l'information est vérifiée par celui qui parle.
             
Dérision demande s'il y a de quoi rire pour le destinataire.
              Amour demande si l'information est partagée par charité, ou si elle le demande.

              Les 3 amis de Socrate sont Utilité, Bonté, et Vérité. Si Utilité est seul, Magie va oublier ce qu'on lui a dit, et il doit prendre des notes. Si tout les amis ont reçu une réponse positive, Magie est assurée de ne jamais oublier ce qu'on lui a dit. L'esprit de la dérision est un support à la souffrance cachée, mais si elle n'est pas accompagnée par l'un de ses amis, Folie et Sottise manipule Dérision, car elles cherchent à pénétrer la demeure de Magie pour détruire son travail. Sans Amour : Magie grandit difficilement. Si Vérité se retrouve seule, cela veut dire que la vérité n'est pas bonne à entendre pour Magie. Si Bonté ou Amour se retrouve isolé, l'action est inutile pour Magie.

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